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Conceptrice-rédactrice
Dans les articles « il était une fois un tracteur » et « content marketing ou content marketing », nous vous avions parlé de contenu. Mais connaissez-vous le slow content ? Une tendance qui a le vent en poupe…
Aux antipodes du slow content, il y a la FOMO et l’infobésité, mamelles du content marketing.
C’est la peur de manquer quelque chose d’important, cette angoisse qui nous étreint devant les réseaux sociaux gorgés de lancements en tout genre : crowdfunding, podcast, personal branding, blog, etc.
Heureusement, des voix s’élèvent et font de la résistance. Ainsi Brice Schwartz, qui après avoir publié tous les jours sur LinkedIn pour lancer sa marque (et avec succès) a décidé de ralentir et de réviser ses objectifs. Fi du SEO, il préfère miser sur le long terme pour construire une vraie communauté, autour de rendez-vous réguliers et respectueux de son audience. Ne pas lasser, voilà la priorité. Le référencement est important, mais il ne fait pas tout. Le bon vieux bouche à oreille, c’est à dire la satisfaction et l’engagement de ses clients, bref, l’humain a encore de beaux jours devant lui.
Et il fait une constatation simple : pour produire des contenus de qualité, il faut avoir du temps, donc prendre son temps.
Il n’est pas le seul à changer son fusil d’épaule. Des statistiques montrent que 30% des contenus publiés ne sont pas lus. Pour remédier à cette volatilité est apparu le « snack content » ou micro contenu, déviance aggravante de cette infobésité qui bombarde de messages superficiels les internautes gorgés d’information. Or, face à une hausse des publications de 800% en cinq ans, le taux d’engagement par post s’est parallèlement effondré de 89% (article Les Échos du 20/07/2021).
De plus en plus de marques choisissent donc de publier moins souvent, de manière plus approfondie, avec une véritable expertise, qui correspond à l’attente de leurs cibles.
Cette sobriété éditoriale a un effet vertueux non négligeable : elle réduit l’impact environnemental. Car n’oublions pas qu’un internaute par an représente 200 kilos de gaz à effet de serre, 3000 litres d’eau et 350 kwh d’énergie. Moins de trafic = moins de pollution. Alors, ralentissez !
Pour aller plus loin :